Publication établie à partir du dossier de presse

La 14e édition du KIKK Festival débarque en octobre à Namur, avec Boom boom tchak. L’onomatopée est un clin d’œil aux pulsations qui font battre nos cœurs, nos machines et nos imaginaires. KIKK IN TOWN est un parcours d’art à travers Namur, qui explore la relation profonde entre le rythme, le son et la vie elle-même. Ce rythme évoque cette force invisible qui orchestre notre monde, depuis les rythmes circadiens qui régulent le sommeil et l’éveil, jusqu’aux marées, aux saisons changeantes, et aux révolutions des corps célestes. Il est le pouls de l’existence, tissé dans la vie des plantes, des animaux et des plus petits organismes.

Le KIKK Festival de cette année embrasse la musicalité de la vie et explore l’évolution du son, des rythmes naturels à la puissance transformatrice de la musique électronique. Héritière du futurisme et de la modernité, la musique électronique a non seulement façonné des traditions culturelles mais aussi nourri le développement des arts numériques et technologiques. Cette exploration s’étend à l’intersection entre l’intelligence artificielle et la création sonore, ouvrant de nouvelles perspectives pour l’expression acoustique. Avec Boom boom tchak, on plonge dans le monde fascinant des phénomènes ondulatoires comme les interférences, les résonances, les boucles de rétroaction, et leurs liens avec le folklore, les rituels et les traditions. Le son, universel et primitif, nous unit à travers les cultures, évoquant des expériences mystiques et des états de conscience altérés. Des chants polyphoniques aux battements hypnotiques du tambour, il connecte aux origines profondes de l’humanité et du cosmos.

Le programme met en lumière la sonification des données. Ce terme recouvre ‘un ensemble de techniques mises au point en raison des contraintes de temps qui vont croissant et de la nécessité de percevoir un nombre élevé de phénomènes simultanément. La sonification constitue une alternative ou un complément aux techniques de représentation visuelles d’information, et elle gagne en importance dans diverses disciplines.’

‘À l’instar de la visualisation, la sonification trouve des applications scientifiques, industrielles, didactiques, esthétiques et artistiques. Elle permet à un individu de percevoir par voie auditive des structures, de se représenter des relations ou d’identifier et suivre certaines règles. En particulier, la sonification est particulièrement attrayante dans les situations où une attention continue sur un phénomène est requise. Deux exemples concrets connus de tous sont, en médecine, les appareils de mesure des fonctions vitales et, en construction automobile, les signaux sonores d’excès de vitesse ou de niveau de jauge d’essence. Dans ces deux domaines, la sonification est un complément à la visualisation. Une des applications les plus anciennes de sonification fut le compteur Geiger, dont la fréquences des signaux augmente avec l’intensité du rayonnement ionisant alentour. De nos jours la sonification trouve notamment de plus en plus une application dans les interfaces homme-machine.’

La sonification des données permet d’appréhender des phénomènes complexes, qu’ils proviennent de l’immensité de l’univers, des profondeurs des océans ou des fréquences inaudibles des infrasons et ultrasons. Nous amplifierons les symphonies cachées des plantes, des animaux et des éléments naturels, explorant comment le son révèle l’invisible: les vibrations de notre cœur, les murmures du vent et les motifs rythmiques de notre quotidien. Du battement primal du cœur entendu in utero à la création musicale par la voix, les mains et le corps, le son est ancré dans notre essence. Boom boom tchak, motif rythmique fondamental, omniprésent dans la musique électronique et au-delà, incarne l’essence même du rythme, l’interaction entre la basse et la caisse claire, la force qui entraîne le mouvement et la danse. Il est l’épine dorsale de nombreux styles musicaux, des percussions tribales à la techno, au hip-hop et à la house music.

Cette édition du KIKK Festival célèbre ce rythme universel comme un pont entre l’organique et le synthétique, l’ancestral et le futuriste, fusionnant le visuel et l’acoustique pour révéler l’harmonie, le mystère et les possibilités infinies du son.

Pour le grand public, plusieurs événements sont au rendez-vous. Cette année, le KIKK in Town s’étend plus que jamais: près de 30 installations investiront la ville avec une majorité de créations inédites spécialement produites pour le festival. Attendez-vous à une claque visuelle et sonore! Le temps fort de cette édition: une œuvre monumentale de l’artiste suisse Zimoun, référence mondiale de l’art sonore et immersif, investira la grande halle vitrée de l’Institut Saint-Louis. Dans ce lieu spectaculaire à l’acoustique parfaite, il déploiera un mur de cartons animés par des centaines de moteurs, dans une composition mécanique hypnotique mêlant rythme, frottement et chaos organisé, une expérience brute, vibrante, presque organique, à vivre avec tous les sens.

Le parcours d’art en ville prend de l’ampleur: cette année, de nouvelles œuvres en extérieur commissionnées par le KIKK viendront surprendre les promeneurs, notamment dans le magnifique jardin à la française du Musée des Arts décoratifs. Cachés dans les buissons, des robots signés So Kanno reproduiront les sons de la nature; chants d’oiseaux, coassements, stridulations, dans une installation mécanique, poétique et espiègle: Chirping Machines. Engagée et vibrante, l’œuvre sonore d’Oussama Tabti fera entendre des chants de travailleurs diffusés par des radios de chantier, glanés aux quatre coins du monde. Dans le cadre du projet européen Co-Vision, Marco Barotti & Robertina Šebjanič proposent une installation immersive inspirée du patrimoine naturel namurois. Citons aussi la grande installation lumineuse et sonore ORA de Joris Strijbos, les œuvres de Ban Lei, My Name is Fuzzy de Bastien Bron, Alexis Choplain, et une carte blanche à Vivien Roubaud au Pavillon, le centre d’art du KIKK.

Le KIKK Market situé place d’Armes, sous un grand chapiteau, est un lieu gratuit et ouvert à toutes et à tous pour tester des innovations, rencontrer des créateurs et des créatrices, boire un verre et profiter des concerts et DJ sets en soirée. Le dimanche, les kids sont à l’honneur avec des ateliers ludiques au Pavillon pour expérimenter les technologies en s’amusant.

Pour les pros: avec plus de 40 conférencier·es de classe mondiale, le KIKK reste une plateforme incontournable pour les professionnel·les des industries créatives et numériques. On parlera IA, XR, design, dataviz, musique, branding, interfaces et narration. Qui sont les premiers noms? Liam Young, Isabel + Helen, Robert Hodgin, Rebecca Fiebrink, Vera van de Seyp, Yuri Suzuki, Matt Locke / Storythings, Eddie Opara / Pentagram, Base Design, Daniel Simu, Portrait XO, Niccolò Miranda, Antfood, Bakken & Bæck, Hérétique, Tamara Shogaolu, Inès Alpha, Mónica Rikić, Marco Barotti, Robertina Šebjanič, makemepulse, Special Projects, Marshmallow Laser Feast, et bien d’autres à venir… Des moments de networking et des soirées festives rythmeront également ces quatre jours de folie créative.

Pendant le KIKK Festival, la ville se transforme en musée à ciel ouvert avec des installations artistiques numériques interactives dans des lieux emblématiques. Une expérience ludique et immersive pour les familles et les esprits curieux de tous âges: un rendez-vous incontournable de l’automne!

Boom boom tchak, KIKK Festival 2025
Namur, du 23 au 26 octobre 2025, de 10h à 18h
Nocturne le vendredi 24 octobre, de 18h à 21h
Adapté aux enfants et personnes à mobilité réduite.
🌐 Site web : http://kikk.be/fr
🎟️ Billetterie : www.kikk.be/tickets/